Téléchargez notre guide comparatif des outils d‘architecture d’entreprise du marché !
Outils de modélisation d’architecture d’entreprise
Outils de modélisation d’architecture d’entreprise
Arthur Tiberghien, consultant en architecture d’entreprise, a mené une étude sur l’état de l’art des outils de modélisation en architecture d’entreprise.
L’objectif était à la fois de faire une étude de marché sur l’ensemble des outils de modélisation d’Architecture d’Entreprise, d’évaluer et comparer les solutions existantes ainsi que d’accompagner les architectes de Projexion dans leur choix d’outil, en fonction de caractéristiques propres à l’outil, mais aussi des besoins de nos clients. Il a eu l’occasion, au delà de cette étude de tester et d’éprouver plusieurs outils présentés dan son étude dans le cadre de ses missions chez nos clients.
Ce projet a permis de créer des échanges avec d’autres architectes d’entreprise pour partager des points de vue et d’obtenir des informations sur les dynamiques du marché.
Chez Projexion nous sommes convaincus que le partage de nos retours d’expérience nous permet de grandir et de s’enrichir grâce au feedback et à la transmission de bonnes pratiques !
Le guide comparatif obtenu permet d’appréhender les outils de modélisation d’AE et de les évaluer en fonction de la couverture des domaines d’architecture (stratégie, métier, fonctionnel, applicatif, technique), de l’adaptabilité du méta-modèle (Méta-modèle personnalisable et adaptable, imposé par l’éditeur ou outil ne proposant pas de méta-modèle), du modèle économique que l’on souhaite y associer (outil gratuit, outil freemium, coût à la licence, coût à la donnée, coût d’inscription fixe) ou de la facilité d’utilisation ( prise en main de l’outil plus ou moins complexe).
Nous vous proposons de télécharger ce guide comparatif des outils de modélisation. Pour tout complément d’informations sur le sujet n’hésitez pas à nous contacter !
Les outils d’architecture d’entreprise répondent à des besoins variés selon la maturité et la culture de l’organisation. Leurs usages se structurent autour de quatre grands axes :
Les outils d’architecture ne se limitent pas à modéliser le SI : ils structurent l’information pour accompagner la transformation et faciliter les prises de décision.
Le premier critère est bien entendu la couverture des domaines d’architecture. Le marché des EAM (Enterprise architecture Management) est très diversifié et chaque outil du marché n’aura pas le même périmètre d’action. Processus métier, inventaire applicatif, dictionnaire de données, gestion des versions de technologie, cela doit être déterminé par la mission et la responsabilité que l’on donne au personne qui l’utiliseront.
Le deuxième critère est sa capacité de collaboration. L’orientation doit être définie par le mode de fonctionnement et le niveau de décentralisation de l’architecture dans l’entreprise. Rien n’est plus pénible pour un responsable applicatif de devoir passer par l’architecte pour changer une description s’il n’est pas habitué à le faire dans son quotidien et risque de freiner l’adoption à l’outil et fatalement un manque d’engagement des équipes.
Le troisième critère, et non pas le moindre, est la capacité de personnalisation du méta-modèle. Cela implique de pouvoir personnaliser les objets de l’outil, d’utiliser la taxonomie de l’entreprise et de faciliter l’adoption des différentes parties prenantes.
Les outils d’architecture d’entreprise intègrent souvent des standards du marché comme TOGAF, DODAF, MODAF ou encore BPMN à différents niveaux pour faciliter leur adoption et leur utilisation dans un cadre structuré. Cette intégration peut prendre plusieurs formes :
Ces intégrations permettent d’accélérer l’adoption de l’outil en alignant ses fonctionnalités avec les méthodes déjà en place dans l’entreprise, mais aussi de garantir la cohérence des pratiques d’architecture à travers l’organisation.
Les outils utilisés en architecture d’entreprise varient en fonction de la maturité de l’organisation et des besoins spécifiques des équipes. On distingue généralement deux grandes catégories :
Dans les entreprises où la fonction architecture est encore émergente, les outils collaboratifs génériques sont souvent détournés pour structurer et modéliser l’information :
Ces outils sont accessibles et faciles à adopter, mais ils deviennent rapidement insuffisants lorsque l’organisation monte en maturité et a besoin de structurer et pérenniser ses modèles d’architecture.
Les entreprises ayant une véritable démarche d’architecture d’entreprise s’équipent généralement d’outils dédiés, adaptés à leurs enjeux :
Ces outils sont choisis en fonction des besoins spécifiques des organisations et du niveau de décentralisation de l’architecture. Certaines entreprises optent pour une combinaison de solutions pour répondre à des usages complémentaires.
Lorsqu’il s’agit de choisir un outil d’architecture d’entreprise adapté à une organisation spécifique, la première étape consiste à bien comprendre et cadrer le besoin. Cela commence par des interviews des parties prenantes : les architectes, les responsables métiers, les équipes IT et les décideurs. Cette phase permet de cadrer le besoin en fonction des priorités stratégiques de l’entreprise et des spécificités du SI existant.
Une fois cette phase de cadrage réalisée, nous procédons à un préfiltre des solutions disponibles sur le marché. Chez Projexion, cette étape est objective, car il n’y a pas de partenariat avec des éditeurs d’outils. L’objectif est d’identifier les solutions qui répondent le mieux aux besoins spécifiques de l’entreprise.
Ensuite, nous lançons un appel d’offre en vue de tester les solutions présélectionnées. Cela inclut souvent une phase de démonstration et de prise en main, comme un POC (Proof of Concept), pour valider que l’outil peut s’intégrer efficacement dans le processus existant et satisfaire les attentes des utilisateurs finaux.
Une fois l’outil choisi, des préconisations sont faites en fonction de l’usage souhaité et des retours des utilisateurs. Cela peut inclure des ajustements à la solution pour la rendre encore plus alignée avec les besoins métier. En parallèle, nous mettons en place une roadmap de transformation, accompagnée d’un modèle de gouvernance et des bonnes pratiques pour assurer une adoption réussie.
Enfin, un aspect clé de l’accompagnement réside dans l’aide à l’intégration de l’outil dans le paysage informatique existant. Cette étape nécessite une analyse détaillée des systèmes en place pour garantir que la nouvelle solution ne perturbe pas l’infrastructure actuelle, tout en optimisant les synergies entre les outils existants et la nouvelle plateforme choisie.
Le succès repose avant tout sur un sponsor engagé et influent, capable de porter le projet et de mobiliser les équipes. L’adhésion des parties prenantes dès le départ est essentielle : il faut s’assurer que l’effort demandé soit compensé par un gain concret pour chacun.
Ensuite, un cadre de gouvernance clair doit être défini pour structurer l’utilisation de l’outil et éviter une adoption chaotique. La phase de cadrage est cruciale pour choisir une solution adaptée aux besoins réels, sans se perdre dans un marché complexe.
Enfin, éviter un déploiement massif dès le départ : privilégier un quick win et adopter une approche itérative pour maximiser l’adoption et ajuster progressivement l’outil aux usages.